Chers amis et partenaires de la Plateforme pour l’agriculture urbaine et périurbaine de Gaza (GUPAP),
Notre système alimentaire local à Gaza souffre depuis longtemps d’un état de grande vulnérabilité et de fragilité, imposé par plus de 14 ans de blocus qui nous a coupés du reste du monde. Cette situation a maintenant été radicalement accélérée par le bombardement israélien en cours sur Gaza. Les agriculteurs de la bande de Gaza sont environ 20 000, dont 95 % sont des exploitants familiaux disposant de peu de ressources et travaillant sur de petites parcelles. Ces agriculteurs, hommes et femmes, sont en fait l’épine dorsale et le secret de la survie et de la résilience du système alimentaire de Gaza tout au long de ces années de crise prolongée et d’isolement (y compris la pandémie de COVID).
Au cours de ces années de blocus, nos agriculteurs ont nourri les habitants de la bande de Gaza avec leurs poches vides, en raison des importations israéliennes à bas prix qui font baisser les prix et pénalisent nos propres agriculteurs. Aujourd’hui, ils sont confrontés à de nouvelles souffrances et à des violations de leurs droits dont le monde entier est témoin. En plus de perdre leurs droits à la protection et à une vie décente, les agriculteurs sont incapables d’accéder à leurs terres qui sont maintenant exposées à davantage de dommages et de pertes. Qui va nourrir Gaza maintenant ?
GUPAP vous demande de ne pas oublier ces agriculteurs en ce moment et de faire preuve de solidarité avec eux dans la crise actuelle. Joignez-vous à nous pour défendre leurs droits humains – à la protection, à une vie décente, à leurs terres et à leurs moyens de subsistance, à la liberté, à la dignité et à la paix, et à la vie elle-même – comme le reste des agriculteurs du monde. Nous pensons que ces droits doivent être garantis par le droit international des droits de l’homme, mais nous nous sentons une fois de plus isolés et seuls.
*Pour de plus amples informations sur la situation à Gaza/Palestine, veuillez consulter la mise à jour flash d’OCHA ci-dessous.
Dans la paix, l’amour et la justice !